[BG] Esther & Eth

-Esther-

Nom : inconnu
Prénom : Esther
Âge : équivalent de 22 printemps (soit 66 ans)
Sexe : féminin
Race : Kamael
Alignement : Chaotique neutre


- Renaissance -

Esther, fille d’Elysis, roturière des alentours de la Capitale Kamael, est née « bâtarde » un soir de lune nouvelle.
Pièce rapportée dans un foyer ou tous les regards se tournaient vers un enfant légitime, un demi-frère dont elle était de 3 printemps l’aînée, elle fut bercée par les insultes et autres coups de son « beau-père » et marquée au plus profond d’elle par l’indifférence d’une mère. Mère qui, pour porter le nom de notable et afin de jouir d’un confort de vie, avait fini par accepter que l’on maltraite la chaire de sa chaire.
Arrivée à « l’âge » de 10 ans, arrivée à bout de force aussi bien physiquement que moralement, on peut se demander si c’est vraiment par accident qu’elle planta son géniteur en plein coeur, un soir quelconque ou - comme à son habitude - ce dernier la rouait de coups dans un coin de la cuisine, sous le regard toujours fuyant d’une « mère » et l’innocence d’un petite frère.
Toujours est-il que ce soir scella sa vie. Triste tableau de famille :
Elysis, hurlant de douleur devant un époux gisant au sol, un petit frère qui pleurait sans vraiment comprendre pourquoi et Esther, le regard vide, les mains en sang face à la scène sans trop savoir si ceci est bel et bien réel.
Ce n’est que lorsque le revers de main de sa mère la précipita au sol que, l’enfant pris conscience de son geste. Sous les hurlements de plus en plus hystérique de sa mère, Esther fut traînée par les cheveux et mise à la porte.
« Tu es une aberration … Va t’en mourir loin d’ici petite punaise … »

C’est ainsi que quelque temps après son « abandon », on ne sait trop comment, cette enfant affamée et épuisée fit son entrée dans l’orphelinat du Village des chasseurs et rencontra l’être qui l’arracherait à toute cette soitude :

« Dis, comment tu t’appelles ? » dit une voix fluette,
- Esther, répondit timidement l’enfant, et toi … Quel est ton nom ?
Avec une certaine désinvolture, le jeune garçon répondit :
- Ils m’ont baptisé Eth …»



-Eth-

Nom : inconnu
Prénom : Eth
Âge : 23 printemps
Sexe : Masculin
Race : Kamael
Alignement : Chaotique neutre

Oh, une femme Kamael attend un enfant ?... C’est magnifique… Sauf quand elle fut violée et qu’elle garda l’enfant sans l’assumer jusqu'à terme où elle l’abandonna dans l’orphelinat au village des chasseurs sans jamais se retourner.
C’est triste à dire mais sa vie se résume à ça : Grandir dans un lieu où les enfants orphelins ou lâchement abandonnés n’est pas vraiment ce qu’on le souhaite quand on est gamin… Surtout quand on est le seul Kamael.
Une des femmes dans l’orphelinat qui s’occupait des enfants le baptisa du fait qu’il n’avait aucun nom à cause de sa mère qui ne le nomma même pas tellement qu’elle en avait honte. Elle le baptisa Eth, le nom qu’elle donnerait si un jour elle avait un fils.

Il rencontra les enfants de cet endroit isolé rempli d’enfant abandonnés a leurs triste sort et s’en fit un peu sa famille sans l’être. Obligé de tout partager mais il rencontra Esther, une autre Kamael dans cet orphelinat surtout composé d’humains, ce qui les rapprocha sans doute jusqu'à devenir comme frère et sœur. Adeptes des 400coups, ils en firent voir de toutes les couleurs à leurs tuteurs d’une façon parfois mémorable ce qui rendit leur vie à l’orphelinat moins pénible…
Esther et lui se firent une promesse qui est de toujours se défendre l’un l’autre car leurs parents ne l’ont jamais fait en les abandonnant dans ce lieu… Qu’aucun des deux n’as oublié.

Seulement, il vint le jour ou ils sont devenu trop vieux pour rester à l’orphelinat et furent priés de s’en aller… Vivre par soi même.
Esther ayant une voix prédisposée pour le chant devint chanteuse pour quelques spectacles et autres occasions et Eth devint chasseur tout genre ce qui arrive a peu près à les tenir a un niveau de vie plus ou moins stable… enfin… En théorie vu qu’ils sont deux à voir un léger penchant pour la fête et la boisson ce qui fait d’eux des bons vivants. Des bons vivants oui, mais des bons vivants fauchés.

Pour ce qui est de leurs parents, ils ne les ont pour ainsi dire jamais connus alors ils s’en fichent pas mal dans le fond, eux qui ont grandit sans aucun parents.



- Le quotidien de nos inséparables -
Une journée, dans les appartements d’un riche marchand.
La jeune femme se tenait allongée, presque nue, aux côtés d’un homme fraîchement endormi sur le lit conjugal, subtil mélange de vert et de pourpre, selon les goûts de la maîtresse de ces lieux. Esther, après s'être copieusement servi de bijoux disposés dans la chambre, un peu grisée par l’hydromel, se laisse aller à un petit monologue :

« [...] Quels que soient nos choix de vies, le plus amusant, reste la manière dont nous décidons de l'exposer aux yeux du monde, dit-elle verre à la main, penchée au-dessus de notre endormi.
Ce qui me mets le plus le coeur en joie, c'est de voir ces regards horrifiés ... désolés, compatissant à votre soi-disant "malheur" tant votre vie ne semble être que vice ... »
Après un temps d'arrêt, elle se redressa sur le lit, terminant d’une traite son verre avant de le reposer sur le chevet à côté du lit, endroit précis où se trouvait une croix. C'était une pièce de grande qualité, un travail de maître, bel objet d'orfèvrerie incrusté de pierres précieuses et de plaques d'or travaillées au repoussé. C’est les yeux brillants que la jeune voleuse s'en empara avant d'ajouter :
«Ce Bâtard de paternel me répétait souvent : «Nous naissons tous avec des vices et passons notre vie à acquérir nos vertus, mais toi, vermine, tu n’aspire à rien de tel »
il y a des propos qu’on ne peut oublier … Cependant j’ai ma propre théorie sur le sujet … J’ai hérité de l’essentiel : une voix claire comme le cristal et un corps suffisamment plaisant pour faire courber l’échine des plus grands.  » Le sourire aux lèvres, passant la croix autour de son cou, elle se pencha ensuite sur l’homme infidèle, baisant sa main avant de lui murmurer :
«Tu ne crois pas, au fond, que la vertu ne soit qu’un vice déguisé ? Après tout … Nous vivons dans un monde ou seul le « paraître » règne en maître. D’ailleurs je suis certaine que, toi le premier, ne trouvera rien y redire quant à mon intention de te délester du superflu en douceur… »

Sur ces mots, la jeune Kamael prit le temps de se revêtir, de remplir son sac avant de se saisir d’une plume, adressant ainsi quelques mots à son hôte de marque dont elle prenait congé.
Une fois dehors, s’empressant de rejoindre Eth qui attendait au coin d’une rue, armée de son plus beau sourire, elle le saisi par le bras l’entraînant dans sa course à partager le trésor lorsqu’ils seraient au calme.

En attente de discussion avec les joueurs concernés (si quelqun peut les prevenir d'ailleurs..)